Oh, oh, oh, jolie poupée !...
Le 7 avril 1990, notre Trio s'est fait Quatuor, grâce à une poupée brune et « crêtue » comme une punkette, arrivée sans encombre et dans la plus grande sérénité.
Le bonheur de ses parents, la joie de son grand frère de 5 ans : la langue française pourtant richissime en adjectifs n'a pas de vocable approprié pour les décrire.
Alors, une fois n'est pas coutume, je fais dans la sobriété et je me contente de souhaiter :
Un bon anniversaire à ma grande, ma douce, ma chérie, mon cœur !
Elle a 19 ans aujourd'hui et je lui dédie cette chanson qui nous ressemble : Votre fille a 20 ans. Georges Moustaki en a écrit les paroles, Serge Reggiani l'a immortalisée.
Mes savoirs en informatique étant limités, je ne sais pas comment insérer la vidéo que j'ai trouvée sur le Net, alors j'ai recopié les paroles, tout simplement. Je garantis à la lectrice attentive à ces lignes, quelques moments d'émotion et de réflexion :
Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite
Madame, hier encore elle était si petite
Et ses premiers tourments sont vos premières rides
Madame, et vos premiers soucis...
Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
Vous connaissiez déjà tout ce qu'elle découvre
Vous avez oublié les choses qui la troublent
Madame, et vous troublaient aussi...
On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle
Pour un individu presqu'aussi jeune qu'elle
Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
Madame, vous aviez embelli...
Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe
Nouant la fleur de l'âge en un bouquet superbe
Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes
Madame, le printemps vous oublie...
Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
De plaisir et d'amour ils se rendent coupables
Madame, au creux du même lit...
Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence
Aussi peu de regrets et tant d'insouciance
Qu'ils ne demandent même pas votre indulgence
Madame, pour leurs tendres délits...
Jusqu'au jour où peut-être à la première larme
A la première peine d'amour et de femme
Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame
Madame, pour qu'elle vous sourie...
Voilà un hymne à l'amour qui stigmatise ce qu'on vit chez nous : une relation faite de compréhension, de complicité et aussi de sagesse... Et puisque je suis dans la paraphrase et le « recopillage » ce soir, j'emprunte sans vergogne à Anna Gavalda, ces mots qui ont servi de titre à une de ses nouvelles : Ceux qui savent comprendront...
Et puis je m'arrête là car je crains d'en avoir beaucoup révélé sur nous tout d'un coup... ah ! on est loin du sujet initial de ce blog, à savoir mes travaux manuels...
Pourtant, je suis très heureuse d'avoir mis à l'honneur à travers cet article la seconde de mes 4 plus belles réussites, même si l'écriture de ce petit billet (c'est la première fois que je peine et que je cherche mes mots !) m'a été bien plus difficile que de faire naître ce petit morceau de femme !
Allez, Ciao, ciao et à tout vite avec des photos d'ouvrages qui ont pris bonne tournure, des surprises, des trouvailles et des nouveautés...